Maitriser l’art de savoir titiller les papilles gustatives tout en sachant garnir les plats à la sauce du succès, tels sont les défis des métiers de la restauration en arrière comme en avant-scène! En effet, il faut aimer et savoir cuisiner pour travailler et réussir dans le monde de la restauration, mais ça prend aussi des gestionnaires en cuisine ou en salle à manger qui orchestrent le tout comme un maestro, en s’assurant que tous les ingrédients sont disponibles pour satisfaire les clients et le portemonnaie.
Directeur ou gérant de restaurant : gastronomie et gestion se marient au quotidien
Dans un restaurant, que celui-ci fasse partie d’une chaine, qu’il soit indépendant ou qu’il se trouve dans un hôtel, il est essentiel que le directeur sache planifier, organiser, diriger et contrôler toutes les activités de son établissement. Celui-ci doit être à même d’embaucher du personnel, de l’orienter, de le former et d’en évaluer le rendement. De plus, il doit gérer les stocks, les recettes et les coûts qui y sont associés. Il est important de bien connaitre ses fournisseurs et les produits à acheter tout en s’assurant de bien négocier les prix et les termes de paiement. Aussi, il doit mettre en place les règles de santé et de sécurité de ses travailleurs, ainsi que celles en matière d’hygiène et salubrité, sans oublier bien entendu les relations avec les clients surtout s’il y a des plaintes, qu’il doit être en mesure de traiter. Bref, tout un éventail de compétences pour épicer son quotidien. Toute une expérience!
Robyn Wilkie, titulaire d’un DEC en gestion d’un établissement de la restauration du Collège LaSalle en 2022, est déjà directrice de restaurant chez Lucille, à Mont-Tremblant qui, comme elle le mentionne, accueille plus de 800 personnes par soir. Tout un défi qu’elle qualifie comme son « dream job », le métier dont elle a toujours rêvé. Elle est convaincue qu’elle n’aurait jamais pu atteindre les sommets aussi rapidement sans son diplôme en poche et le stage post-études qu’elle a effectué, tout cela alors qu’elle n’était pas portée sur les études. Mais ses études en restauration, la meilleure décision qu’elle ait prise, dira-t-elle, lui ont permis de gagner de la confiance en soi et surtout de « développer la capacité à encore plus apprendre ». Laurie Côté, titulaire d’un DEC en gestion d’un établissement de la restauration de Mérici Collégial Privé, en 2022, et depuis gérante du restaurant Madame Chose, à Québec, confirme que le DEC lui a permis de prendre confiance en elle et de sortir de sa « zone de confort sur plusieurs aspects, pour ainsi être une meilleure gestionnaire! » Il en est de même pour son camarade de promotion Jérémi Rochette, directeur du restaurant chez Jules, ayant aussi en poche un DEC en gestion d’un établissement de la restauration de Mérici Collégial Privé en 2022, qui précise que ça lui a permis d’acquérir les connaissances, les compétences et surtout « la confiance pour devenir un gestionnaire hors pair! » On peut dire que nos trois diplômés sont passés rapidement de l’entrée au plat de résistance en matière de carrière. L’ambition est un plat qui se mange chaud.
Propriétaire de restaurant : ambition et passion se conjuguent
Maxime Rieux, titulaire d’une AEC en gestion de la restauration du Collège LaSalle en 2013, en est même arrivé au dessert, puisqu’après avoir été débarrasseur, serveur, après avoir travaillé comme barman, maitre d’hôtel, directeur F&B (Food & Beverage), après avoir géré plusieurs restaurants, dont certains étoilés Michelin, il est aujourd’hui propriétaire du restaurant le Undredal Bryggje en Norvège. En plus de ses compétences de gestionnaire, il a su développer le goût de l’entrepreneuriat et nourrir ses journées de sa vision et de sa capacité à fixer des objectifs pour lui et son équipe. Il reconnait avoir eu la chance d’avoir certains professeurs qui l’ont émerveillé par leurs connaissances, leur passion pour la restauration, et leurs expériences, ce qu’il met à profit tous les jours. Il ajoute qu’en se dotant de son AEC, il s’offrait un savoir-faire qu’il allait mettre des années à acquérir avec l’expérience.
La restauration est définitivement un métier qui mène haut et loin, au sens propre et figuré.
Consultant en restauration : aider les autres à réussir
Benoit Auclair, consultant en ouverture de restaurants et enseignant dans les programmes de restauration et d’hôtellerie depuis 2008 au Collège LaSalle, le sait bien. Il met à profit sa longue carrière au service des autres et partage sa passion avec la relève. Attiré par le milieu de la restauration depuis son jeune âge, il a commencé en 1981 avec un DEP de cuisine professionnelle de l’École hôtelière de la Capitale à Québec et y a tout de suite travaillé. Il dit avoir « découvert un monde organisé, structuré où tout était mesuré, contrôlé et en pleine effervescence ». Nommé très vite responsable de la cuisine, puis membre de l’équipe d’ouverture de plusieurs succursales de la chaine de restauration Pacini, il est certain que sans ses études en cuisine, à l’époque, il n’aurait pas pu gravir des échelons aussi rapidement. En 1989, il obtient un DEC en gestion hôtelière de l’ITHQ qui lui a permis de faire une carrière diversifiée et ainsi occuper des postes qu’il ne croyait pas possibles, tels que directeur F&B au Novotel, au Delta, à l’Hôtel Europa et à la Station touristique Stoneham. Fort de ses diverses expériences de gestionnaire émérite, dont une dans l’armée canadienne, il aide maintenant les passionnés comme lui à ouvrir et à exploiter des restaurants et à devenir de meilleurs gestionnaires. Il clame haut : « Si je n’avais pas étudié, le chemin aurait été plus difficile j’en suis convaincu. »
Une pincée de motivation, une cuillère de patience, une tonne d’ambition saupoudrée aux connaissances acquises en classe à tous les niveaux vous donneront non seulement le goût de réussir, mais vous l’offriront sur un plateau d’argent. Du succès au menu!
Vous êtes prêts à commencer cette incroyable expérience.
Sachez que le Québec offre près d’une centaine de programmes d’études de formation diplômante de niveau secondaire (diplôme d’études professionnelles, DEP, ou une attestation d’études professionnelles, AEP), collégial (diplôme d’études collégiales, DEC, ou attestation d’études collégiales, AEC), ou universitaire (baccalauréat ou maîtrise) proposées dans 72 établissements d’enseignement et 17 régions différentes, qui vous ouvriront les portes des 400 emplois différents des 5 grands sous-secteurs : transport de passagers, hébergement, restauration, loisirs et divertissements et services de voyages.
Pour en savoir plus, informez-vous auprès de vos conseillers en information scolaire, inscrivez-vous aux différents programmes « étudiants. es d’un jour » d’un établissement d’enseignement près de chez vous, soyez à l’affut des prochaines portes ouvertes, rendez-vous aux prochains salons Carrières, Carrière-Formation ou de l’Éducation et visitez le site de l’AQFORTH ou encore celui du CQRHT.
Repères peut aussi être un excellent outil pour explorer les professions et les programmes de formation en lien avec l’industrie touristique. Par exemple, grâce à l’exploration par domaines professionnels de Repères, vous pourrez consulter, en quelques clics, les descriptions des professions et des programmes d’études en lien avec le domaine « Hôtellerie, restauration et tourisme ». N’hésitez pas à essayer ce type d’exploration.