Créer un monde meilleur sur le plan environnemental

Zone collaborateurs
8 novembre 2024
SRACQ

Guylaine Charest, conseillère en communication et analyste en éducation internationale au Service régional d’admission au collégial de Québec (SRACQ), nous propose le texte suivant qui présente les propos recueillis au cours d’une entrevue réalisée avec Yann Giroux, enseignant au département des Techniques de génie du plastique au cégep de Thetford.

Yann Giroux a effectué un parcours scolaire plutôt linéaire; des études primaires et secondaires à Thetford ainsi qu'un diplôme d'études collégiales (DEC) en Génie du plastique du cégep de Thetford, un domaine qui le fascinait depuis sa 4e secondaire. Durant son DEC, Yann a eu la chance d'effectuer deux stages en industrie, ce qui l'a amené à travailler deux ans en entreprise. Par la suite et pendant plus de douze ans, il a occupé un poste de technicien expert au département de génie chimique à l'Université Laval. Ce poste a éveillé en lui la passion de transmettre son savoir, puisqu'il était responsable des laboratoires d'enseignement en lien avec les polymères pour les étudiants et étudiantes de génie chimique et de chimie en plus d'être la personne-ressource à la formation et l'assistance des étudiants et étudiantes à la maitrise et au doctorat dans tous les projets en lien avec les polymères. En parallèle, et encore aujourd'hui, Yann accompagnait des entreprises dans leurs projets de recherche et de développement, mais surtout en assistance technique pour la résolution de problèmes. Maintenant enseignant au cégep de Thetford, et ce, depuis plus de trois ans, il a la chance de marier l'enseignement et l'engagement dans les projets de recherche sur la revalorisation des matériaux thermoplastiques chez Coalia, le centre collégial de transfert de technologie affilié au cégep de Thetford.

« En tant qu'enseignant, je suis fier lorsqu'un étudiant ou une étudiante de mon programme obtient son diplôme. C’est pour moi un grand sentiment de fierté et un privilège que de pouvoir contribuer à la réussite de quelqu'un. Quant à mon implication en entreprise, j'en retire beaucoup de valorisation et de satisfaction. J'ai contribué à développer plusieurs matériaux plastiques d’origine biosourcée ou contenant de la matière revalorisée, en plus d'aider des entreprises parfois incapables de régler certaines problématiques ou d'optimiser leur production. En plus de la satisfaction professionnelle que j'en retire, ces interventions ont permis de changer pour le mieux leur quotidien. » 

 

Description
Yann Giroux

Le programme Technique de Génie du plastique est unique au cégep de Thetford. Outre les jeunes de la région, le cégep accueille des candidats de partout au Québec ainsi qu’à l'international. Disposant d’une usine-école, d'un laboratoire d'impression 3D dernier cri ainsi que de deux centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT), Kemitek et Coalia, les jeunes ont la possibilité d'occuper un emploi étudiant durant leurs études, leur permettant d'être rémunérés tout en progressant dans leur apprentissage. En effet, le programme en alternance travail-étude (ATE), propose deux stages rémunérés. La formation étant offerte en option d'apprentissage en milieu de travail (AMT), environ 50 % des cours spécifiques à la plasturgie sont enseignés directement en entreprise, ce qui favorise le maillage entre les stagiaires et leurs futurs employeurs. Les étudiants et étudiantes sont donc en mesure de bien choisir le poste qui leur convient avant la fin de leurs études. En génie du plastique, le taux de placement dépasse les 100 %, et ce, depuis quelques années déjà; le choix en matière de lieu de travail est aussi possible. Finalement, les Bourses Perspectives et les Bourses Parcours pour la mobilité étudiante sont accessibles, ce qui peut représenter un montant de 10 500 $ (si les conditions sont respectées) par année. Le cégep de Thetford priorise une approche familiale et personnalisée favorisant la réussite scolaire par l'accompagnement.

Durant leur cursus, les étudiants et étudiantes apprennent à concevoir, développer et fabriquer des produits novateurs en plastique. Pour y arriver, ils utilisent plusieurs équipements technologiques, tels que des logiciels de conception assistée par ordinateur, des imprimantes 3D, des équipements industriels ainsi que des appareils de laboratoire. L'accent est mis sur le cycle de vie d’un produit afin de réduire son empreinte écologique (écoconception et revalorisation de matériaux). Ils deviennent donc des acteurs importants dans le recyclage des matières plastiques.

Le programme de Génie du plastique est accessible à tout le monde. On y trouve un profil atypique alliant la curiosité intellectuelle, l'habileté manuelle et le désir de relever des défis. L'univers du plastique offre un monde de possibilités, en conception, en modélisation, en optimisation ou en supervision de production. En plus d'être recherchées par les grandes entreprises de pointe, les personnes finissantes peuvent poursuivre leurs études vers le baccalauréat en génie mécanique, en génie industriel ou en génie chimique. Notons que la technique de génie du plastique (DEC) est le plus haut niveau d'études dans le domaine des plastiques proprement dits. Cela permet donc aux étudiants et étudiantes de gravir rapidement les échelons dans leur carrière professionnelle et de profiter de postes de qualité et très bien rémunérés. Soulignons aussi que cette technique ne présente aucune exigence d'admission.

Tu recherches une carrière enrichissante, remplie de défis dans un domaine en effervescence, avec une grande qualité de vie professionnelle et personnelle? Tu veux faire partie de la solution au niveau environnemental? Va sur le site du SRACQ et inscris-toi dès maintenant. Pour avoir plus de détails, tu peux aussi effectuer une visite ou encore participer au programme élève d'un jour offert au cégep de Thetford

Pour obtenir plus d'information sur le programme de niveau collégial en Techniques de génie du plastique, ainsi que sur les possibilités de carrières dans ce domaine, n'hésite pas à consulter Repères.

 

Par Guylaine Charest, conseillère en communication et analyste en éducation internationale, SRACQ